Après le cuisant échec de la candidature pour l'organisation de la Coupe du Monde 2018, ainsi que de certains matchs de l'Euro 2020, l'Union belge de football repart à la charge pour organiser la phase finale de la Nations League en juin 2023. Les matches de groupes, lors desquels les Diables Rouges affronteront les Pays-Bas, la Pologne et le Pays de Galles, sont programmés en juin et septembre 2022. Les demi-finales et la finale auront lieu du 14 au 18 juin 2023. Si la candidature belge est retenue, les matches se joueraient au Stade Roi Baudouin de Bruxelles et au Stade Maurice Dusfrasne du Standard de Liège. Mais les trois adversaires sur le terrain le seront aussi...en dehors, puisque les Pays-Bas, le Pologne et le Pays de Galles se sont également portés candidats à l'organisation du Final Four. Si le dossier convainc l'UEFA, le vainqueur du groupe remportera donc aussi la mise pour l'organisation du tournoi...
22 ans après la co-organisation de l'Euro 2000, il est temps que la Belgique retrouve le devant de la scène, et pas seulement grâce à ses résultats sur le terrain. Pour Peter Bossaert, CEO de l’URBSFA : "Il était temps que nous puissions à nouveau nous présenter pour organiser un grand événement international de football, ce qui n'est pas évident dans notre pays qui compte des infrastructures footballistiques limitées. Mais la phase finale de la Nations League est un événement footballistique compact avec quatre matches dans deux stades. Je suis très reconnaissant envers la Ville de Bruxelles concernant sa volonté d’effectuer les interventions nécessaires à l'amélioration du confort du Stade Roi Baudouin et la Ville de Liège pour l'organisation de l'autre demi-finale et de la petite finale. Si toutes les planètes s’alignent, que notre candidature est retenue et que nous pouvons nous qualifier pour la phase finale de la Nations League, cela signifierait qu'après une longue attente, nous pourrions à nouveau offrir à nos supporters, ici dans notre pays, l'atmosphère des véritables finales européennes."
On le comprend, c'est le caractère compact du tournoi (4 jours et deux stades seulement) qui a poussé l'Union belge à oser sortir devant l'UEFA, ainsi que la volonté d'offrir aux supporters une (dernière ?) possibilité de voir à l’œuvre la "génération dorée" (du moins, ce qu'il en restera après le Qatar...). Avec l'espoir que celle-ci puisse enfin, devant son public, soulever un trophée.