Est-ce que tu as déjà remarqué que le seul moment où tu portes les couleurs de ton drapeau ou encore que tu connais les paroles de ton hymne national, c’est au moment d’un match de foot ? Quand ton équipe affronte une autre équipe, là c’est un peu comme si on se mettait tous en rang pour soutenir nos hommes. Il n’y a qu’à voir le nombre de polémiques qu’il y a eu dans l’histoire quand des joueurs refusaient de chanter leur hymne national avant un match.
C’est un peu comme si le foot était un outil en or pour nous donner le sentiment d’appartenir au même groupe, à la même nation.
Et c’est d’ailleurs avec cette idée en tête qu’une Coupe du monde alternative a été créée. Elle s’appelle la CONIFA et elle représente 700 millions de personnes. Mais qui sont les nations qui jouent et ces populations représentées ? Et bien on retrouve des entités comme le Tibet, la Kabylie, Chypre Nord ou encore la Ruthénie Subcarpathique (vainqueur 2018). Et la particularité de ces entités c’est qu’aucune n’est reconnue comme un Etat au niveau international.
Mais quel est le rapport entre le foot et le sentiment d’exister ?
C’est à cette question qu’on a tenté de répondre dans ce troisième épisode de ton podcast Hors-Jeux. Et pour l’occasion on a reçu Lyes Immemai. Lui, a été l’entraîneur de la Kabylie pendant la dernière coupe du monde de la CONIFA.
Et tu sais quoi ? Ce n’est pas la première fois dans l’histoire qu’une équipe de foot se sert du sport pour faire bouger les lignes au niveau international et a permis de faire connaître les revendications d’indépendance d’un pays. Il s’agit de la création de l’équipe du Front de libération national de l’Algérie. Dans cet épisode, on en parle aussi.