Le foot européen tremble sur ses bases : ce jeudi, la Cour de Justice de Luxembourg se penche sur plusieurs dossiers qui pèsent autant que, jadis, l’affaire Jean-Marc Bosman. Les murs de la FIFA et de l’UEFA se lézardent : que restera-t-il bientôt de leur pouvoir quasi absolu ? Plongée dans les perspectives du foot mondial, doté de bureaux luxueux mais aussi de fenêtres (très) opaques.
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Aujourd’hui, les vieux postiches ont laissé la place à un petit Italo-Helvète chauve et teigneux, au sourire fuyant et aux œillades suspectes, qui brasse des milliards de francs suisses : Gianni Infantino, ex-expert en boules chaudes/tièdes/froides des tirages au sort de Coupes du Monde, règne en maître sur la plus puissante fédération sportive du monde. Mais en 1954, 50 ans après la FIFA, voici aussi l’UEFA, confédération européenne… qui fait déjà froncer les sourcils à Zürich, siège de la FIFA depuis 1932.