En juin 2022 déjà, le président du MR Georges-Louis Bouchez indiquait que la situation économique du pays se porterait mieux si le taux d’emploi avoisinait les 80% et non les 72% comme actuellement. Pour lui, remettre davantage de personnes en capacité et en âge de travailler sur le marché de l’emploi permettrait de baisser la fiscalité.
Et pour le président des Engagés, Maxime Prévot, et le chef de groupe MR à la Chambre des représentants, Benoît Piedboeuf, la fiscalité devrait effectivement baisser de 25%. Mais pour remettre du monde sur le chemin du travail, encore faudrait-il avoir un service efficace, estime Maxime Prévot. "Je ne remets pas en cause le travail des agents du Forem, mais l’efficacité très relative d’un outil qui coûte 2 milliards d’euros chaque année à la Wallonie et qui n’a pu l’an dernier former une vingtaine de milliers de demandeurs d’emploi, c’est-à-dire à peine 10% des chômeurs avec de nouveau une efficacité relative. C'est un mammouth."
"C’est surtout l’incapacité de remettre à l’emploi à travers des outils publics comme le Forem que se trouve le problème. Nous sommes donc favorables à limiter dans le temps à deux années la possibilité de recevoir des allocations de chômage", reprend-il. " Par contre, nous reverrions ces allocations à la hausse durant ces deux ans. Et au terme de cette période, l’État aurait la faculté voire l’obligation de proposer soit un job dans les secteurs associatif, public et privé."