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Le Forem peine à attirer du monde dans ses formations

Marie-Kristine Van Bockestal : "Nous avons un problème d'input dans nos formations"

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Atteindre un taux d’emploi de 80%, voilà la volonté de la Vivaldi d’ici 2030.

Avec un taux d’emploi actuel de 72%, le gouvernement a du pain sur la planche. Et l’une de ses premières tâches, selon la responsable "Actief Intérim" pour le Hainaut et le Brabant wallon, Stella Zumbo, et la députée wallonne MR Rachel Sobry, sera de réadapter les formations aux besoins des demandeurs d’emploi et des employeurs. "Si on compare les résultats de l’IFAPME avec ceux du Forem, on constate que quatre personnes sur cinq formées par l’IFAPME trouvent un emploi après leur formation parce que l’IFAPME fait cette démarche d’être sans cesse des allers-retours avec les entreprises. Les personnes qui se forment ont déjà un pied dans l’entreprise. Du côté du Forem par contre, c’est une personne sur cinq qui rejoint le monde du travail", affirme Rachel Sobry. "Je pense que l’on doit évaluer les formations qui sont proposées et les rendre plus adéquates aux demandes qui sont des deux côtés."

Rachel Sobry : "Il faut réorganiser les formations"

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Stella Zumbo: les formations en entreprises sont plus efficaces

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"Ces chiffres sont faux", s’offusque Marie-Kristine Vanbockestal, administratrice générale du Forem. "Nous avons des taux d’insertion qui vont jusqu'à 100% dans certains métiers, nous insérons très bien et formons très bien. Il existe plus de 350 formations au Forem qui sont adaptées chaque année et qui collent précisément aux besoins des entreprises. Nous sommes en permanence en contact avec les entreprises, donc nous connaissons bien les besoins. Nous avons un service d’analyse des marchés d’emploi et des centres de formation qui sont de vrais benchmarks au niveau européen. Mais il y a une chose que je dois constater : nous n’arrivons pas à remplir complètement nos formations."

Pour elle, le problème ne vient pas d’un manque d’information, mais d’un manque de motivation. "Depuis la crise covid en particulier, il y a un manque d’appétence pour venir en formation. Nous devons amener des gens, expliquer les métiers et casser les stéréotypes."

"Nous devrions faire des liens dès le plus jeune âge entre l’enseignement et les entreprises", affirme enfin le vice-président des Engagés, Yvan Verougstraete. "Ce sont des mondes qui ne se parlent pas assez."

Yvan Verougstraete : "Il faut reconnecter l'enseignement au monde de l'entreprise"

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