Le Premier ministre Alexander De Croo, la vice-première ministre Petra De Sutter et le ministre-président flamand Jan Jambon se sont donné rendez-vous ces prochains jours à Davos, village perché dans les montagnes suisses, pour aborder les grands défis économiques et internationaux lors du premier Forum économique mondial (WEF) en présentiel depuis le début de la pandémie de coronavirus.
Fondé par Klaus Schwab, le Forum économique de Davos réunit politiciens de haut vol, entreprises et ONG depuis plus de 50 ans. Il est décrit par ses partisans comme un super "think tank" où échanger des idées et nouer des contacts importants. Ses critiques y voient plutôt un petit club élitiste privilégiant l’entre-soi.
Si la coutume dictait des retrouvailles hivernales après la dernière session "pré-Covid" en janvier 2020, l’incertitude régnant autour du variant Omicron a poussé l’organisation à reporter cette nouvelle édition à la fin du mois de mai. Quelque 2500 personnes sont attendues.
Un tournant décisif
Autour du thème central "L’histoire à un tournant décisif", le programme abordera les changements climatiques, la santé et la cybersécurité, tandis que la guerre en Ukraine s’est imposée à l’agenda. Lundi matin, le président ukrainien Volodomyr Zelensky sera le premier chef d’État à prononcer un discours, en visioconférence. La Russie a, elle, été écartée.
Parmi les personnalités politiques présentes à Davos, on retrouvera la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, l’émissaire américain pour le climat John Kerry et le chancelier allemand Olaf Scholz.
Guerre, climat et investissements
La Belgique sera surtout représentée par son gouvernement fédéral, avec la participation du Premier ministre Alexander De Croo et de la vice-première ministre Petra De Sutter. Le ministre-président flamand Jan Jambon fera également le voyage.