Masahiro Ishibashi et ses collègues sont satisfaits : une nouvelle fois, ils rentrent au port avec leurs bateaux remplis de fugus, un poisson qui, une fois débarrassé de son poison mortel, est un mets d'exception de la gastronomie japonaise.
Les pêcheurs déchargent leur cargaison de fugus bien gras et tachetés de noir. Leurs familles s'empressent de ramasser des poissons ayant glissé sur le quai : ils sont trop précieux pour être gaspillés. "Nous pêchons des poissons attrayants et attirons l'attention des consommateurs. Nous pouvons leur montrer que le poisson de Fukushima est sûr et délicieux", se félicite M. Ishibashi.