Jared Kushner, le gendre et ancien conseiller de l’ex-président américain Donald Trump, a participé lundi à Jérusalem au lancement d’un groupe d’influence au Parlement israélien en faveur d’un élargissement des "accords d’Abraham", qui ont vu plusieurs pays arabes normaliser leurs relations avec Israël.
Les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan et le Maroc ont normalisé en 2020 leurs relations avec Israël, sous l’impulsion du président américain de l’époque et de son gendre, architecte de cette stratégie.
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Jared Kushner, accompagné par son épouse Ivanka Trump, a affirmé à la Knesset que les accords de normalisation, dits d’Abraham, avaient créé "un nouveau modèle" dans la région qui pourrait avoir "beaucoup de conséquences différentes" en fonction de ce que décideront les dirigeants.
Trahison pour les Palestiniens
Ces accords signés par Benjamin Netanyahu avaient été approuvés par l’actuelle coalition israélienne au pouvoir, alors dans l’opposition.
Ils ont été dénoncés par les Palestiniens comme une trahison, la résolution du conflit israélo-palestinien étant longtemps restée une condition à toute normalisation des relations des pays arabes avec l’État hébreu.
Rencontre avec Antony Blinken
La semaine prochaine, le secrétaire d’État américain Antony Blinken doit rencontrer son homologue israélien Yaïr Lapid à Washington avec le chef de la diplomatie émiratie Abdullah bin Zayed pour évoquer "les progrès effectués" depuis la signature des accords.
Yaïr Lapid a déjà déclaré vouloir "élargir le cercle des pays signataires des accords d’Abraham" lors de sa prochaine visite aux États-Unis.