Selon le journal indépendant à but non lucratif new yorkais The Daily Orange, les consommateurs soucieux de l’environnement recherchent des produits dits "verts" (ou green). D’après le journal, le greenwashing serait né du conflit entre qualité, tendance et impact environnemental. En effet, il semblerait que les consommateurs se sentent mieux dans leurs vêtements quand ils pensent avoir eu un impact positif sur l’environnement.
De plus, la durabilité est également une tendance phare actuelle, que ce soit dans la mode ou tout autre secteur de consommation. Nombreux sont les consommateurs qui se dirigent vers des marques éthiques ou vers des articles de seconde main. Les notions de vintage et d’upcycling, qui consiste à faire un nouveau vêtement à partir d’une pièce déjà existante, sont d’ailleurs bien connues des jeunes consommateurs.
Considérant tout cela, les marques de fast fashion n’hésitent pas à surfer sur ces tendances en tentant tant bien que mal de s’y raccrocher. Certaines marques se créent une image verte pour tenter d’attirer ces consommateurs qui aimeraient faire moins de mal à la planète. Mais tout cela est dangereux pour les marques car une amende dissuasive pour les plus récalcitrants est de mise et peut aller jusqu’à 200.000 euros.
Prenons le cas de H&M et de sa collection "responsable" qui ne l’est en fait pas vraiment. “Let’s wear the waste ", c’est le slogan de la campagne d’H&M pour sa collection Conscious Exclusive Automne Hiver 2020. Dans cette campagne, H&M prône le recyclage avec une phrase forte : "portons nos déchets". La volonté de la marque est de montrer à ses consommateurs qu’elle recycle du plastique pour en faire du tissu. Sachant qu’une marque de fast fashion comme H&M peut sortir jusqu’à 52 collections par an, beaucoup doutent de la véracité de cette collection 'verte' proposée par la marque, comme l’explique jemerecycle.fr.