Luxembourg

Le groupe cybercriminel ransomware Lockbit menace de diffuser des données volées à Vivalia, l’intercommunale réagit

Depuis samedi dernier, le groupe hospitalier Vivalia fonctionne au ralenti à cause d’une attaque informatique majeure. Aujourd’hui l’organisation criminelle ransomware Lockbit revendique l’attaque et aurait réussi à extraire des données qu’elle menace de diffuser.

Depuis ce mercredi l’attaque informatique sur le réseau de l’intercommunale hospitalière Vivalia est revendiquée par les cybercriminels qui auraient mis la main sur 400 gigaoctets de données à partir des serveurs. Le groupe demande une rançon et menace de rendre ces données publiques si le paiement n’est pas effectué d’ici 8 jours indique leur site internet hébergé sur le Darkweb. L’information a été diffusée sur Twitter par un analyste belge en cybersécurité Anis Haboudi. Depuis cette attaque, le gestionnaire de plusieurs hôpitaux, maisons de repos et crèches en province de Luxembourg tourne au ralenti, certains services comme les laboratoires ou la radiologie ayant été particulièrement impactés.

Lockbit assure avoir en sa possession des milliers de dossiers de données personnelles de patients qui pourraient être diffusées ou revendues. Yves Bernard, le directeur général du groupe Vivalia ne confirme pas directement : "J’ai pris connaissance de l’information. Le dossier est traité par la police judiciaire et la cellule de cybersécurité. Notre priorité, c’est de rétablir l’ensemble des applications qui permettent de soigner nos patients. Le processus est en cours et nous avons une cellule de crise tous les matins à 8 heures".

Mais il ajoute toutefois : "Nous ne sommes pas spécialistes mais nous avons appris énormément depuis l’attaque de samedi. Cette communication sur les réseaux sociaux est une tactique connue et nous nous en remettons au traitement du dossier par les autorités judiciaires".

Lockbit assure avoir en sa possession des milliers de dossiers de données personnelles de patients qui pourraient être diffusées ou revendues. Yves Bernard, le directeur général du groupe Vivalia ne confirme pas directement : "J’ai pris connaissance de l’information. Le dossier est traité par la police judiciaire et la cellule de cybersécurité. Notre priorité, c’est de rétablir l’ensemble des applications qui permettent de soigner nos patients. Le processus est en cours et nous avons une cellule de crise tous les matins à 8 heures".

Mais il ajoute toutefois : "Nous ne sommes pas spécialistes mais nous avons appris énormément depuis l’attaque de samedi. Cette communication sur les réseaux sociaux est une tactique connue et nous nous en remettons au traitement du dossier par les autorités judiciaires".

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Le directeur informatique Yves-Henri Serckx ne commente pas non plus le volet judiciaire de l’attaque, le risque de voir des données personnelles de patients diffusées et de la demande de rançon mais assure que des mesures seront prises pour tenter d’empêcher ce type de hacking à l’avenir : "On en a déjà beaucoup fait mais dans un budget donné, que met-on d’un côté ou de l’autre ? C’est une question de choix. Tous les organes de décisions sont parfaitement sensibles aux événements et vont renforcer les mesures. Nous ne pourrons de toute façon plus redémarrer dans la même configuration sans quoi, nous pourrions à nouveau être attaqués. Nous sommes déjà en train de faire des investissements pour revoir profondément le fonctionnement informatique du groupe Vivalia. La seule priorité c’est de redémarrer le plus rapidement possible. Nous avons tout ce qu’il faut pour le faire et notamment des back-up de nos dossiers sur des ordinateurs ".

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