Belgique
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Le Drill est un sous mouvement du rap né dans les banlieues pauvres de Chicago dans les années 2010. Il se caractérise par un rythme lent et des paroles très violentes.
Ce style est arrivé chez nous il y a quelques années déjà mais il prend de l’ampleur grâce aux réseaux sociaux. Le souci c’est qu’il s’accompagne de vidéos prônant la violence et qu’à Anvers, il est associé au meurtre d’un jeune homme de 16 ans.
Si, la plupart du temps, les amateurs de ce style ne font qu’écouter les morceaux qui traitent notamment des violences et de la pauvreté vécues par les jeunes issus des quartiers pauvres, les réseaux sociaux ont fait naître un autre phénomène, bien plus problématique et inquiétant.
Sur le réseau Tiktok, les bandes de drill s’affrontent. Cachés par des cagoules ou des foulards, les jeunes doivent désormais gagner des points. Il faut exhiber des armes comme des couteaux et des machettes. Chaque bande affiche son propre tableau des scores. Si ces jeunes parviennent à effrayer un membre d’une autre bande, à le forcer à embrasser leurs chaussures ou même à les poignarder, ils gagnent des points.
Le phénomène semble de plus en plus toucher les grandes villes. À Anvers la semaine dernière, un jeune homme de 16 ans a perdu la vie et l’enquête se dirige vers un règlement de compte entre bandes adeptes du Drill.
Deux jeunes, de 16 et 18 ans, ont été arrêtés. Dans le journal de Morgen, qui livre l’info, le procureur d’Anvers explique qu’une cinquantaine de faits de violences ont été reliés avec ce nouveau phénomène. Aux Pays-Bas, plusieurs meurtres de jeunes garçons pourraient être reliés à la Drill music et à ces vidéos.
Certains spécialistes expliquent que certains jeunes, après avoir fait des menaces sur les réseaux sociaux se sentent obligés de joindre les actes aux paroles.
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Dans le rap, la drill est clairement le style qui a su s’imposer et renouveler la scène un peu partout à travers le...
