La présence de ces microparticules a été recensée dans des organismes vivants aux quatre coins des océans, jusqu'au fond de la fosse des Mariannes, dans l'Océan pacifique, la plus profonde connue.
Elles proviennent de la dégradation des quelque 8 millions de tonnes de plastique qui finissent chaque année dans l'océan, et le textile synthétique, polyester, nylon ou encore acrylique, est une source importante de cette pollution.
Selon les scientifiques, à chaque lavage en machine, des centaines de milliers voire des millions de microfibres partent dans le circuit d'évacuation, dont une partie, trop petites pour être filtrées dans les usines de traitement, parviennent jusqu'à la mer.