Je ne vais sans doute pas me faire des amis dans les médias ni auprès des amateurs de réseaux sociaux, mais quand on nous annonce qu'une catastrophe a été évitée, c'est uniquement pour nous parler d'une autre qui nous attend au coin de la rue.
Le négativisme vend plus que les bonnes nouvelles. Mais si en ce début d'année, on remerciait le ciel (ou qui vous voulez) en se disant que tout n'est pas nécessairement noir ? Je vous donne des exemples simples glanés ici ou là dans l'actualité récente. Les lecteurs de cette chronique économique sont situés en Belgique, mais aussi au Grand-Duché du Luxembourg et au nord de la France. Dans ces 3 pays, le citoyen devrait se réjouir que les taux d'intérêt hypothécaires soient à taux fixes très majoritairement. Pourquoi ? Mais parce qu'avec l'inflation, les taux sont inférieurs au taux de l'inflation. Alors que si vous étiez britanniques et soumis au matraquage de la publicité des taux variables, vous auriez - comme c'est le cas aujourd'hui pour 800.000 personnes -, un taux d'emprunt immobilier qui va doubler cette année lors du renouvellement obligatoire de leur emprunt à un nouveau taux de marché. Merci qui ? Merci le régulateur belge, français et luxembourgeois...