La recherche fondamentale reste le secteur qui "sacrifie" le plus grand nombre d’animaux : 192.085 en 2021 contre 168.821 un an plus tôt, selon les statistiques belges citées par l’association. Les mises à mort pour ce type de recherche, qui ne débouche pas toujours sur une application pratique, sont, en outre, en augmentation.
Rats drogués et souris alcooliques
SEA conteste également l’utilité de certaines expériences menées depuis des décennies dans les laboratoires. Notamment celles sur des rats rendus dépendants aux drogues devant effectuer des parcours ou sur des souris rendues alcooliques et soumises à des tests de nage forcée jusqu’à épuisement. "Ces tests ont été abandonnés par 15 laboratoires dans le monde", précise l’association, qui constate que les citoyens sont de plus en plus conscients de cette problématique. De plus, les résultats de ces expériences sont rarement reproductibles, souligne-t-elle.
L’ASBL insiste enfin sur la nécessité de contrôles indépendants et non annoncés dans les laboratoires et sur l’intégration de la protection animale au sein des commissions d’éthique. Elle estime également qu’il est urgent de mettre en place une commission d’enquête sur la validité du modèle animal dans les expériences.