Contactée par la RTBF, la porte-parole de la SNCB précise que, comme les années précédentes, la catégorie "tiers" (intrusions, accidents de personnes, accidents aux passages à niveau, vols de câbles, météo…) est la principale cause de la suppression (totale et partielle) des trains sur la période de janvier à novembre (plus de 4 sur 10). Par exemple, la tempête Eunice en février a représenté 939 annulations complètes et 500 annulations partielles.
Ce même constat s’applique aux retards en 2022 (janvier à novembre), avec une pression conséquente sur la ponctualité. Les avaries et pannes de matériels ou le manque de personnel jouent également un rôle, ajoute la SNCB. Le taux de suppressions liées à l’absence de personnel est de 14,7%.
Globalement, la SNCB indique subir actuellement une pression considérable sur l’ensemble du système ferroviaire. C’est pourquoi l’opérateur ferroviaire a décidé de reporter la dernière phase d’extension du plan de transport car ce ne serait pas le bon moment. Rétablir la situation semble essentiel à la SNCB avant d’étendre davantage le plan de transport existant.
Par ailleurs, en raison de retards chez un fournisseur, la SNCB ne dispose actuellement que de 200 nouvelles voitures à deux niveaux. Cela signifie que pour le moment, elle doit rouler avec du matériel roulant plus ancien, et donc plus sensible aux pannes, plus longtemps que prévu.
Enfin, la SNCB indique poursuivre un recrutement massif en se concentrant sur les profils opérationnels. Les recrutements initialement prévus pour 2022 sont terminés, selon elle, et la grande majorité a commencé entre-temps. La SNCB juge que c’est un bon résultat, compte tenu du marché du travail tendu dans certaines régions. Comme annoncé précédemment, compte tenu des besoins opérationnels supplémentaires, des recrutements opérationnels supplémentaires ont été lancés, conclut l’entreprise.