L’ancien Premier ministre pakistanais Imran Khan a échappé à une tentative d’assassinat jeudi alors qu’il était à la tête d’une marche rassemblant plusieurs milliers de ses soutiens entre Lahore et la capitale Islamabad, pour obtenir la tenue d’élections anticipées, première étape dans sa reconquête espérée du pouvoir.
L’ex-Premier ministre a accusé son successeur Shehbaz Sharif, le ministre de l’Intérieur Rana Sanaullah et le général Faisal Nasir, un haut responsable du renseignement, d’avoir fomenté cet attentat visant à le tuer.
"La situation politique au Pakistan est entrée dans une phase dangereuse", a déclaré l’analyste Tauseef Ahmed Khan. Cet expert, membre du bureau de la Commission sur les droits humains du Pakistan, estime que "dans un pays avec une histoire de chaos politique, les bruits se répètent".