Le pape François, toujours affaibli physiquement, s’est envolé dimanche pour une visite au Canada, lors de laquelle il devrait renouveler sa demande de pardon pour le rôle de l’Église dans le drame des pensionnats pour autochtones.
Le pontife argentin de 85 ans sera accueilli par le Premier ministre canadien Justin Trudeau et des responsables religieux.
Avec plus de dix heures de vol, il s’agit du voyage le plus long depuis 2019 pour le souverain pontife, affaibli par des douleurs au genou droit le contraignant à se déplacer avec une canne ou dans un fauteuil roulant.
Les peuples autochtones
Cette visite sera en priorité consacrée aux autochtones, populations amérindiennes ancestrales représentant 5% de la population du Canada et qui s’identifient dans trois groupes : les Indiens ou Premières nations, les Métis et les Inuits.
Entre la fin du XIXe siècle et les années 1990, quelque 150.000 enfants autochtones ont été enrôlés de force dans plus de 130 pensionnats, des institutions subventionnées par l’État mais administrées en majorité par l’Église catholique.