Le parfum vert de Nicolas Pariser réunit Vincent Lacoste et Sandrine Kiberlain. Cette comédie policière est "truffée de clins d'œil". À la Comédie française, l'un des acteurs meurt empoisonné. L'un de ses camarades est suspecté du meurtre. Il s'enfuit et pour prouver son innocence, il mène sa propre enquête qui l'entraîne sur les traces d'une puissante organisation internationale, Le parfum vert.
Un scénario qui fait penser aux 39 marches d'Hitchcock, adapté du roman de John Buchan. La structure est la même : un faux coupable qui prend la fuite et qui rencontre sur la route une partenaire de recherche. Un parallèle "totalement assumé" assure Hugues Dayez.
Autre clin d'œil classique, Lacoste atterrit chez un mystérieux chef de la bande, un homme qui... collectionne les BD et qui a des planches originales de Raymond Macherot, connu pour Chlorophylle, publié dans le journal de Tintin. "Qui connaît encore Raymond Macherot dans le cinéma français ?" s'amuse le critique RTBF. "C'est fort charmant parce que ce n'est pas du tout appuyé. Mais donc il y a plein de références à la bande dessinée". "Ce n'est pas complètement abouti, mais tellement gonflé de faire un truc pareil aujourd'hui avec des références aussi datées et en même temps de le faire au goût du jour. Je trouve qu'il y a un côté assez culotté dans la démarche qui rend le film original" résume-t-il.