Le Parlement européen a adopté jeudi une résolution remettant en question "la capacité" de la Hongrie de Viktor Orban, en raison de ses manquements à l’État de droit, à prendre la présidence du Conseil de l’UE comme prévu au second semestre 2024, à la suite de la Belgique.
Cette résolution est toutefois non contraignante et la perspective de voir la Hongrie privée de sa présidence tournante paraît improbable. Et ce même si la secrétaire d’État allemande aux Affaires européennes Anna Lührmann a exprimé mardi ses "doutes" et le ministre néerlandais des Affaires étrangères Wopke Hoekstra son "inconfort" face à cette perspective, en raison des dérives antidémocratiques de Budapest et de ses liens avec le Kremlin.