Le Parlement ougandais a voté mardi une loi prévoyant de lourdes peines pour les personnes entretenant des relations homosexuelles.
"Le oui l’emporte", a annoncé la présidente du Parlement Annet Anita Among après le vote final, soulignant que "la loi a été adoptée en un temps record". Les députés ont considérablement amendé le texte initial qui prévoyait des peines allant jusqu’à 10 ans de prison pour toute personne se livrant à des actes homosexuels ou se revendiquant comme LGBT +, dans un pays où l’homosexualité est déjà illégale. L’étendue des nouvelles peines prévues par la loi n’était pas connue dans l’immédiat.
"Cette chambre n’hésitera pas à restreindre quelque droit que ce soit dans la mesure où elle reconnaît, protège et sauvegarde la souveraineté de ce pays et sa morale", a déclaré Mme Among. La loi doit être soumise au président Yoweri Museveni, qui pourra soit la promulguer soit y opposer son véto.