Alors qu’Israël a célébré les 75 ans de son indépendance la semaine passée, des Israéliens s’interrogent à l’image de cet habitant de Tel Aviv interrogé par Reuters, Uzy Zwebner : "Quel genre de pays va-t-on devenir ? Est-ce qu’on va être une démocratie, un pays moderne ou bien est-ce qu’on va devenir comme tous les pays qui nous entourent ?". Il fait partie de ces Israéliens en rupture avec le gouvernement de Benjamin Netanyahu et de sa réforme de la justice.
Ces tensions font ressurgir des divisions. Entre les Ashkénazes, les juifs venus d’Europe de l’Est, et les Séfarades qui ont émigré d’Afrique du Nord et du Proche-Orient ; entre la Jérusalem religieuse et la Tel Aviv laïque voire une division entre colons d’extrême-droite et urbains aux idées plus libérales. Les Arabes israéliens – un cinquième de la population – se tiennent eux à l’écart de ce questionnement qui ne fait pas avancer la question de la création d’un État palestinien.
Israël, terre complexe. Terre sainte aussi. Non seulement pour les juifs et les musulmans mais aussi pour les chrétiens. C’est là que s’est rendu à l’automne dernier l’écrivain Éric-Emmanuel Schmitt, à la demande du Vatican.
Éric-Emmanuel Schmitt, homme de raison et de foi, est allé "là-bas, où tout a commencé." L’écrivain en est revenu transformé jusque dans sa chair. Son dernier récit, Le défi de Jérusalem paru chez Albin Michel, relate son voyage, son expérience, sa croyance.
Éric-Emmanuel Schmitt est l’invité de Pascal Claude dans l’émission "Et dieu dans tout ça ?", ce dimanche 30 avril, après le journal de 13 heures.