La grève a débuté dimanche à 22 heures dans les prisons flamandes et dans celles de Saint-Gilles et Forest, en région bruxelloise. Dans ces établissements, la majorité des agents se croisent les bras pour protester contre la surpopulation carcérale et le manque d’effectif, indique l’administration pénitentiaire.
Il n’y a qu’à Hoogstraten qu’il y a suffisamment de personnel pour assurer les services habituels. A Gand, il sera peut-être possible d’organiser la promenade des détenus. Dans les autres établissements, les détenus devront rester 24 heures enfermés dans leur cellule et il n’y aura qu’une seule distribution de repas. Les équipes du matin ont "très strictement suivi" le mouvement, rapporte Kathleen Van De Vijver, la porte-parole de l’administration pénitentiaire.
A Bruges, Termonde, Gand, Louvain Central, Malines, Merksplas, Audenarde, Saint-Gilles, Forest, Turnhout et Wortel, le seuil pour assurer le service minimum n’est même pas atteint.
Depuis 22h ce lundi soir, ce sont les agents des prisons du sud du pays qui ont pris le relais du mouvement de grève. Ils se croiseront les bras 24 heures. Les prisons de Saint-Gilles et de Forest resteront elles aussi en grève, jusque mardi 22h00.