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Le pianiste Paul Lewis continue son exploration de Schubert

© Harmonia Mundi/Intégral

Entre mars et août 1817, Schubert travailla à huit sonates pour piano, mais dont trois seulement furent achevées. Paul Lewis, qui avait déjà enregistré la troisième d’entre elles (la n°11 en si majeur D. 575) dans un disque également consacré à Carl Maria von Weber, revient à cette année faste et propose ici les deux autres : la sonate n°5 en la mineur D. 537 et la sonate n°9 en mi bémol majeur D. 568. Pour compléter le programme du disque, il y ajoute la sonate n°15 en la majeur D. 664, composée à l’été 1819.

Même de façon éparse et pas toujours lisible dans la succession des œuvres abordées, le grand pianiste anglais aura ainsi enregistré, outre les trois opus de 1817, toutes les "grandes" sonates achevées par Schubert (n° 15 à 23), mais aussi les deux séries de quatre impromptus (D. 899 et 935), les six moments musicaux (D. 780), les trois Klavierstücke (D. 946) et la Wanderer Fantasie D. 760. Sans même parler aussi des trois cycles de lieder pour lesquels il a accompagné l’excellent Mark Padmore, cela représente, si pas une intégrale, au moins une anthologie importante dans la discographie schubertienne : à chaque fois et ici encore, on salue le mélange de fluidité, de simplicité et de probité qui caractérise la démarche du pianiste anglais, toujours capable d’une intensité pudique.

CD Harmonia Mundi/Intégral

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