" Les chiffres sont bons. Bruxelles approche du pic de la 4° vague. La vaccination suit son cours. Mais, avec les fêtes et l’arrivée du variant Omicron, impossible de dire comment sera la situation dans les premières semaines de janvier ". C’est, en résumé, le contenu du point presse COVID hebdomadaire de la COCOM, la commission communautaire commune, par la voix d’Inge Neven, sa responsable.
Les bonnes nouvelles d’abord : l’indice Rt qui, il y a une semaine, était encore à 1,13, est tombé en dessous de 1. Cette semaine, il est très exactement à 0,93. Ce qui signifie qu’une personne malade en contamine moins d’une autre et que, par conséquent, Bruxelles suit les autres régions : le pic des contaminations est derrière nous. Pour autant, tous les indicateurs se sont pas au vert. Le taux d’incidence reste en légère hausse, avec 1505 cas par 100.000 personnes sur deux semaines, et le nombre d’hospitalisations, d’admissions aux soins intensifs et de décès reste en hausse, " ce qui, souligne Ingen Neven, est logique après les augmentations des contaminations ". Il y a actuellement 110 personnes en soins intensifs dans la région Bruxelles-Capitale, soit 11 de plus que la semaine dernière.
Le nombre de tests PCR effectués avoisine les 10.200 par jour pour un taux de positivité de 13,8%, ce qui représente une augmentation de 0,7% par rapport à la semaine précédente. Les 30-49 ans constituent, par ailleurs, la tranche d’âge la plus contaminée.
Autres chiffres cités par Inge Neven : la campagne pour le booster, la fameuse troisième dose, a atteint sa vitesse de croisière. " La semaine du 6 décembre, 37.000 doses de rappel ont été injectées. Au 13 décembre, 130.000 rendez-vous avaient été pris. Toutes celles et tous ceux qui sont éligibles peuvent avoir leur 3° dose tout de suite. Et nous sommes en capacité de vacciner tout le monde avant la mi-janvier. Le 13 décembre, 17% des Bruxellois de 18 ans ou plus étaient vaccinés. Un chiffre qui peut paraître bas, mais qui ne l’est pas : il s’agit d’une comparaison avec la population totale. Si on rapporte le nombre de personnes ayant reçu leur troisième dose à l’ensemble des personnes déjà vaccinées, on arrive à 30% "