Ses yeux ne quittent pas la petite balle ronde, ses bras se délient. Luci Krippner oublie complètement la maladie de Parkinson quand elle joue au ping-pong dans un gymnase de Berlin. "Je m'entraîne parfois pendant 3 heures, librement, sans me rendre compte que je fatigue. C'est super", sourit cette retraitée de 69 ans.
Depuis 2015, elle vit avec cette maladie neurodégénérative qui restreint sa capacité à bouger. Jouer au tennis de table diminue ses tremblements et rend ses mouvements moins douloureux, assure-t-elle. "Et le soir, je dors mieux", ajoute Mme Krippner par-dessus le bruit des balles qui rebondissent.