Prix de l’énergie : la Russie menace de réduire sa production de pétrole
Monde
La Russie pourrait réduire sa production de pétrole de 500-700.000 barils par jour début 2023, en réponse à...
Chronique Économique
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Lundi 5 décembre, une journée très importante pour l’Europe, nous avons montré une fois de plus notre soutien sans faille aux Ukrainiens. Via l’embargo sur les achats de pétrole brut russe. Depuis ce 5 décembre, les importations par voie maritime de pétrole russe sont donc interdites sur l’ensemble sur tout le territoire de l’Union européenne.
Transport par voie maritime qui correspond aux deux tiers des achats de pétrole russes avant ce fameux conflit avec l’Ukraine. En plus de cet embargo, les Européens sont enfin arrivés à se mettre d’accord pour plafonner le prix du pétrole russe à 60 $. Ce plafonnement répond à un double souci. D’abord, il fallait, il faut sanctionner Moscou au portefeuille, mais sans prendre le risque de se sanctionner soi-même. C’est la raison pour laquelle il y a eu énormément de discussions, de palabres autour de ce plafonnement des pays. Par exemple, la Pologne voulait qu’on plafonne le pétrole russe autour des 30 $, donc nettement plus bas. Pourquoi ? Mais parce que le coût de production du pétrole russe tourne sans doute autour des 20 à 40 dollars maximum le baril et donc fixer à un prix plafond de 60 $ comme on le fait maintenant, permet malgré tout à Moscou de continuer à gagner encore de l’argent avec ses exportations d’or noir. Il fallait aussi trouver un compromis et déjà ce plafond rend fou...
Napoléon Bonaparte disait : ''N'interrompez jamais un ennemi qui est en train de faire une erreur.''
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