Malgré les difficultés, une centaine de membres du personnel continue à "travailler héroïquement", dormant parfois sur place pour éviter les trajets aléatoires et périlleux, poursuit-il.
C’est le cas du naturaliste, Viktor Dyakonov, qui s’est installé là avec son épouse, vétérinaire. "Pour venir de l’endroit où j’habite, il faut franchir un pont qui est abaissé et relevé à des horaires indéterminés. Je n’ai donc aucune certitude de pouvoir aller au travail", raconte-t-il. "C’est pourquoi ma femme et moi avons décidé de rester au zoo pour un moment, tant que la situation est aussi instable."
Dans l’ensemble, les pensionnaires du zoo continuent pourtant à "mener une existence tranquille", affirme une soigneuse, Olga, observant la femelle hippopotame, Rikky, qui s’ébroue paresseusement dans son bassin.
"Aujourd’hui nos animaux mangent et se reproduisent, ils vont bien", assure le directeur. Le 8 mars, sous d’intenses bombardements, une femelle léopard a même accouché d’un bébé se félicite-t-il : "C’est le printemps, les naissances vont commencer".