Le 6/8

Le poêle à pellets, l’alternative idéale face à la hausse du prix du gaz et du mazout ?

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Par François Saint-Amand

Caroline Sury, journaliste à L’Écho, livre ses conseils sur l’achat d’un poêle à pellets dans Le 6-8, un bon plan sur le long terme pour pallier la hausse des prix de l’énergie.

On le constate dernièrement dans les médias et surtout sur la facture énergétique, les prix du gaz et de l’électricité s’envolent tout comme ceux du mazout de chauffage.

Si c’est l’inconnue concernant la prolongation utile de contrats fixes pour le gaz par exemple, il existe d’autres solutions… pour autant que vous optiez pour un autre combustible.

Très à la mode, le poêle à pellets pourrait devenir la solution idéale pour se chauffer cet hiver sans ressentir un trop grand impact sur sa facture.

Les avantages du poêle à pellets

Pour Caroline Sury, ce moyen de chauffage est même "un excellent plan si vous voulez chauffer une pièce de vie". Cela évitera d’allumer le chauffage pour toute votre habitation et de concentrer la chaleur dans la pièce où vous passez la majeure partie du temps.

Si votre maison est assez petite et bien agencée pour que la chaleur se répande dans toutes les pièces, il y a cependant moyen de chauffer toute une maison avec un unique poêle à pellets, sauf d’obtenir l’eau chaude bien entendu.

Autre avantage, ce combustible est renouvelable, doté d’un bilan carbone neutre. L’idéal pour se chauffer sans aggraver le réchauffement climatique !

Et pour ceux qui hésitent encore, sachez que le prix du poêle à pellets est "relativement stable" depuis environ 10 ans, comme le renseigne la plateforme de prix comparatifs de l'énergie Wikipower.

© Getty Images/iStockphoto

La différence avec le poêle à bois

Et pourquoi privilégier un poêle à pellets qu’un poêle à bois ?

Outre sa relative propreté, le poêle à pellets est programmable. Il y a souvent la possibilité de l’allumer à une heure bien précise et de plus en plus de ces appareils sont commandables à distance par smartphone. La température est aussi réglable, contrairement à la température incontrôlable dégagée par le poêle à bois.

L’alimentation automatique du poêle à pellets offre quant à elle un plus grand confort.

Enfin, les derniers poêles à pellets se présentent généralement avec une plus grande vitre pour offrir l’apport visuel et chaleureux dans la pièce, attribué généralement au poêle à bois.

Quel montant faut-il prévoir pour cet investissement ?

Un poêle à pellets vous demandera néanmoins un petit effort financier avant d’en ressentir les effets positifs sur la facture.

Certains sont disponibles à moins de 1000€ dans la grande distribution. Dans le réseau professionnel, la gamme s’étend de 1600€ à 5700€. Cette variation s’explique par la puissance et la finition. Comptez aussi entre 300€ et 600€ de main-d’œuvre pour l’installation. Ce montant dépend de la complexité de l’installation.

Il faut ajouter enfin 168€ par an pour l’entretien de l’appareil et 4,80€ par sac de pellets de 15 kg. Selon votre utilisation et l’isolement de votre habitation, un sac tient alors entre 13 et 40 heures de combustion.

Comment savoir si cet investissement est pécuniairement plus avantageux que les combustibles les plus répandus ? Il sera "amorti entre 4 à 8 ans, combustible compris" assure la journaliste de L’Écho. Mais le rendement énergétique est directement très satisfaisant : vous pouvez faire une économie "à partir de 40% sur votre facture de chauffage, voire plus".

Retrouvez les bons plans "économie et technologie" de Caroline Sury et bien d’autres chroniques tous les jours de la semaine dans Le 6-8 sur La Une.

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