La semaine dernière, la CIM (la conférence interministérielle santé publique) considérait qu’il n’était désormais plus obligatoire de porter le masque dans les hôpitaux et chez le médecin. Trois niveaux de risques ont par ailleurs été définis. Actuellement, la Belgique est au niveau 2, ce qui implique que le masque reste recommandé.
A Namur, le réseau hospitalier namurois (CHR, CHU et Saint-Luc Bouge) a préféré jouer la carte de la prudence en continuant d’imposer le masque.
Sophie Marlet en charge de la communication à Sainte-Elisabeth rappelle que le Covid n’a pas disparu totalement et qu’il faut donc encore jouer la carte de la prudence : " Il y a toujours un risque de transmission tant du côté des patients que des soignants. Nous ne voulons donc prendre aucun risque. Au sein des hôpitaux du CHU UCL Namur, nous avons aussi des pôles de cancérologie qui sont importants et accueillent de nombreux patients souvent immunodéprimés. Ils sont donc invités à porter leur masque pour se protéger mais nous demandons aussi à ceux et celles qui pourraient les croiser dans l’hôpital de le faire également par solidarité. "
Les hôpitaux namurois craignent par ailleurs qu’après avoir levé l’obligation, il soit plus compliqué de l’imposer à nouveau en cas de nouvelle crise sanitaire.
L’opportunité de maintenir ou non la mesure sera réévaluée de semaine en semaine. "Ce n’est pas une décision qui sera prise à la légère", souligne Sophie Marlet : " Cela demande une concertation des médecins et infirmiers hygiénistes mais aussi des infectiologues sans oublier nos directions et les retours du terrain que nous aurons ! "
Précisons que dans d’autres provinces, plusieurs hôpitaux ont opté pour une stratégie plus ciblée en imposant le masque uniquement à certaines conditions (demande explicite des équipes médicales, patients souffrant de symptômes respiratoires ou diagnostiqués Covid). C’est le cas du réseau public Elipse en région liégeoise ou encore de Vivalia en province de Luxembourg.