Leurs travaux montrent une réduction d'environ 80% des cas de grippe et d'autres infections respiratoires virales courantes par rapport à des périodes similaires les années passées, c'est-à-dire avant le port du masque, les mesures de distanciation sociale et la fermeture des écoles.
Ces mesures pourraient donc se révéler utiles à l'avenir pour prévenir d'autres infections virales respiratoires.
Sur l'année 2020, les scientifiques ont noté qu'il y avait plus d'infections à virus respiratoire sur la première période (celle précédant la mise en œuvre de mesures sanitaires) par rapport à 2015-2019. De même, l'après-confinement à Boston a été associé, en toute logique, à une augmentation de la détection des infections à rhinovirus.
"Les résultats de notre étude peuvent être particulièrement utiles pour développer des stratégies de prévention dans des contextes où les infections respiratoires sont très nocives, comme les lieux de rassemblement ou pour les personnes âgées et immunodéprimées", conclut Manish Sagar.