Certains experts restent cependant dubitatifs. Des chercheurs de l’Ecole polytechnique (KTH) suédoise ont régulièrement mis en doute la sûreté du dispositif, invoquant les risques de corrosion du cuivre qui pourraient entraîner une fuite. "Ce n’est pas une solution, c’est une réduction des risques", dit Jan Haverkamp, spécialiste du nucléaire au sein de l’ONG écologiste Greenpeace. Selon lui, Posiva ne porte "aucune véritable attention" à ce sujet de la rouille du cuivre.
Des peurs balayées par les porteurs du projet.
Pour l’Autorité de sûreté nucléaire finlandaise, Onkalo est conforme aux exigences. Professeure à l’université de la Colombie-Britannique, Allison Macfarlane juge qu’aucun projet n’est "sûr à 100%" mais qu’Onkalo est "certainement la solution qui a été la plus fouillée".
L’autre solution, dit-elle, serait de "laisser indéfiniment les déchets à la surface", une hypothèse beaucoup plus risquée.
Sur des sites soigneusement choisis, les déchets "resteront en sûreté pendant des milliers et des dizaines de milliers d’années", affirme-t-elle. "Je ne pense pas que cela ait beaucoup de sens de se projeter au-delà."