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Le président congolais aurait subi à Bruxelles une opération à cœur ouvert, mais la famille dément

© AFP

Le président congolais Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a subi mardi à Bruxelles une intervention à coeur ouvert qui se serait bien déroulée, rapporte jeudi La Libre Afrique, le site du quotidien consacré à l'actualité africaine, en citant un des proches de la présidence de la République démocratique du Congo (RDC) à Kinshasa.

Cette information a toutefois été démentie par des sources familiales auprès de la radio Top Congo FM de Kinshasa, qui ont évoqué un "check up médical habituel". Aucune confirmation n'a pu être obtenue de source congolaise à Bruxelles.  

Une opération à cœur ouvert ?

"La situation est gérée", a pour sa part indiqué le proche de la présidence congolaise à La Libre Afrique, confirmant que l'opération "à cœur ouvert s'est bien passée". Cette source a confirmé que Félix-Antoine Tshisekedi "a quitté le pays (la RDC, ndlr) dans un état critique dimanche".    

Son départ dimanche après-midi - quelque peu précipité - de l'aéroport de Kinshasa-Ndjili pour Bruxelles, en compagnie de son épouse, Denise Nyakeru Tshisekedi, avait été annoncé lundi par le média en ligne Actualité.cd, qui évoquait un séjour privé en Belgique d'une durée indéterminée pour un "checkup médical", en citant l'entourage présidentiel.    

L'agence congolaise de presse (ACP, officielle) avait pour sa part mentionné une "visite d'Etat" - erronément, comme l'avait indiqué une source diplomatique à l'agence Belga.  

Selon le site La Libre Afrique, les problèmes cardiaques de Félix Tshisekedi avaient été diagnostiqués bien avant la campagne électorale de 2018, qui avait précédé les scrutins controversés du 30 décembre 2018 ayant conduit à l'arrivée au pouvoir de cet ancien opposant en vertu d'un accord avec son prédécesseur, Joseph Kabila    

Ce sont des opérations délicates et même si tous les voyants sont au vert, il faut attendre le go des médecins pour communiquer

Une intervention avait été conseillée mais les médecins ne pouvaient pas garantir sa réussite ce qui avait poussé celui qui était alors un opposant au président Kabila à repousser cette opération "sans doute devenue inévitable cette fois", selon le média belge.  

"Le silence ne pourra plus être maintenu très longtemps, mais ce sont des opérations délicates et même si tous les voyants sont au vert, il faut attendre le go des médecins pour communiquer", a ajouté la source kinoise de La Libre Afrique, poursuivant: "le président devra rester quelques jours à l'hôpital et devrait mettre ensuite le cap sur Dubaï pour une semaine de repos complet. En tout cas, c'est le scénario qui prévaut actuellement". 

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