L’ANC, parti historique au pouvoir en Afrique du Sud, se réunit vendredi pour choisir son prochain leader et probable futur chef d’Etat, quelques jours après avoir écarté la menace d’une procédure de destitution contre son favori, l’actuel président Cyril Ramaphosa.
Ramaphosa est accusé d’avoir tenté de dissimuler le vol de liasses de dollars cachées dans un canapé dans l’une de ses propriétés, en 2020. L’enquête de police est en cours, le président n’a pas été inculpé à ce stade.
Quelque 4500 délégués du Congrès national africain (ANC), venus des quatre coins du pays, voteront lors du congrès de cinq jours qui se tient dans un centre de conférence de la banlieue de Johannesburg.
Cyril Ramaphosa, 70 ans, est en bonne voie pour conserver la présidence du parti et décrocher un second mandat, si l’ANC remporte les élections générales de 2024. Son seul rival à ce stade, loin derrière, est son ancien ministre de la Santé, Zweli Mkhize, 66 ans.