L’ancien président sud-africain Jacob Zuma, forcé à la démission en 2018 à la suite d’accusations de corruption, a accusé samedi son successeur Cyril Ramaphosa de "trahison et d’être "corrompu", deux mois avant une importante réunion du parti au pouvoir.
Il réagissait à des allégations selon lesquelles M. Ramaphosa serait impliqué dans une obscure affaire de cambriolage dans une de ses propriétés. Cette violente charge contre le chef de l’Etat place dans la tourmente M. Ramaphosa, élu sur la promesse de lutter contre la corruption.
M. Ramaphosa est accusé d’avoir dissimulé à la police et au fisc un cambriolage datant de 2020 dans une de ses propriétés, au cours duquel d’importantes sommes en espèces ont été trouvées, cachées dans du mobilier. Les cambrioleurs auraient emporté quatre millions de dollars (4,08 millions d’euros). Une enquête a été ouverte après une plainte déposée par l’ancien chef du renseignement sud-africain.