Les étudiants doivent-ils s’attendre à payer plus cher leur logement ? Ils se posent en tout cas la question, à l’heure ou certains cherchent encore un kot pour la rentrée.
Les propriétaires risquent effectivement d’augmenter le montant des charges avec l’augmentation des prix de l’énergie. Ce qui inquiète les étudiants du côté de Louvain-la-Neuve. "J’essaie de viser sous les 450 euros et c’est déjà compliqué", explique une étudiante de l’UCLouvain. "C’est une augmentation majeure, alors qu’au niveau des jobs étudiants on n’est pas payés plus", nous confirme une autre.
Comment les agences gèrent cette augmentation ?
Un casse-tête aussi pour les agences immobilières, qui essayent de limiter cette augmentation. "Pour un loyer de 360 euros, vous avez 250 euros de loyer, plus 110 euros de provision pour les charges. 110 euros x 12 mois… Est-ce que ce sera suffisant pour couvrir les charges 2022-2023 ? Je ne sais pas du tout", s’interroge David Blondel, de l’Agence de l’Aiglon.
Par contre, pas d’augmentation des charges en vue du côté des kots gérés par l’UCLouvain, leader du marché locatif à Louvain-la-Neuve avec ses 4500 logements. "On joue sur les performances énergétiques des bâtiments pour diminuer les charges. Des contrats sur le long terme sont aussi faits avec les fournisseurs d’énergies pour ne pas être impacté par les prix", précise Isabelle Decoster, porte-parole de l’UCLouvain.
C’est la taille de son parc de logement qui permet à l’université de négocier des prix fixes à long terme. Les locataires sont donc à l’abri de l’augmentation des prix.