Dix-huit prévenus, dont quatre Belges, deux Néerlandais, mais aussi des vétérinaires et commerçants français: le procès d'une vaste escroquerie européenne à la viande chevaline a débuté mardi à Marseille, pour trois semaines, avec pour principal mis en cause un important négociant belge de chevaux.
Les prévenus - maquignons, rabatteurs et vétérinaires - sont notamment poursuivis pour escroquerie et complicité d'escroquerie en bande organisée, ainsi que pour tromperie entraînant un danger pour la santé humaine.
Arrivé en avance dans la salle où de nombreux journalistes étaient déjà présents, Jean-Marc Decker, 58 ans, ressortissant belge soupçonné d'être le "pivot" de ce "vaste trafic international de chevaux", est ainsi poursuivi pour avoir introduit dans la filière alimentaire des animaux impropres à la consommation.
Les prévenus, dont seuls 13 étaient présents physiquement mardi matin, sont poursuivis devant le tribunal correctionnel pour des faits commis entre 2010 et 2015. Ils auraient notamment commis de nombreuses entorses à la réglementation européenne concernant les chevaux importés de pays de l'Union européenne.