Il l'avait été à nouveau le 22 février pour une semaine, le Tunisien Sofien Ayari et le Belgo-Marocain Mohamed Bakkali ayant aussi été infectés.
Les accusés sont "aptes à reprendre l'audience", a déclaré mardi à la reprise le président de la cour, Jean-Louis Périès, en citant les conclusions d'expertises médicales.
Seul un accusé n'a pas pris place dans le box: le Suédois Osama Krayem, qui refuse de comparaître depuis novembre. Il avait notamment écrit qu'il ne s'exprimerait plus face à la cour, estimant que ce procès était "une illusion".
Quatre semaines de retard
Le procès, ouvert le 8 septembre, a pris quatre semaines de retard, perturbé par des interruptions liées à la situation sanitaire.
Ces dernières semaines, six des onze accusés comparaissant détenus ont contracté le Covid, dont Salah Abdeslam, le seul membre encore en vie des commandos.
La fin de ce procès-fleuve, initialement prévue fin mai, est désormais attendue fin juin.
La cour devait entendre mardi après-midi un enquêteur belge sur la recherche de caches par le commando djihadiste, en août et septembre 2015. Trois autres policiers belges devaient déposer cette semaine, en visioconférence depuis Bruxelles.
La cour interrogera ensuite, à partir du 10 mars, les accusés sur la logistique des attentats sur la période allant de la fin août 2015 au 7 novembre 2015.