Le procès des attentats du 13 novembre reprendra mardi devant la cour d'assises spéciale de Paris après deux semaines de pause mais reste tributaire de l'état de santé du principal accusé, Salah Abdeslam, testé positif au Covid-19 le 27 décembre.
"Eu égard à diverses interprétations suivant les établissements pénitentiaires de la durée d'isolement en détention en cas de test positif au Covid, et en l'état des nouvelles informations que j'ai reçues sous réserve des conclusions de l'expertise médicale de Salah Abdeslam qui aura lieu lundi 3 janvier, les débats pourront reprendre normalement le 6 janvier si le nouveau test PCR auquel il sera soumis s'avère négatif", a indiqué aux parties le président de la cour d'assises Jean-Louis Périès, durant le week-end. Vendredi, Jean-Louis Périès avait évoqué la date du 13 janvier pour la reprise des débats.
Mais, depuis lundi, la durée d'isolement a changé en cas de test positif au Covid. "Si Salah Abdeslam est positif, on attendra qu'il devienne négatif", a indiqué une source proche du dossier.
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Salah Abdeslam a été testé positif au Covid-19 le 27 décembre.
Abdeslam est détenu dans la prison de Fleury-Mérogis, au sud de Paris. A l'isolement, le prisonnier ne se trouve toutefois pas dans une bulle. Il peut recevoir ses avocats et côtoie des surveillants.
Les accusés devaient être interrogés à partir de mardi. Ce report va chambouler l'ordonnancement du procès. L'interrogatoire de Salah Abdeslam était prévu les 13 et 14 janvier.