Le Parti socialiste organise ce dimanche sur le campus de l’Université Libre de Bruxelles le 200ème congrès de son histoire. Une histoire qui a commencé en 1885 avec la création du Parti Ouvrier de Belgique. Toute la grande famille socialiste est réunie pour l’occasion.
Militants, mandataires politiques mais aussi des représentants du monde syndical ou associatif. Parmi les orateurs ce matin à la tribune, citons Estelle Ceulemans, la présidente de Solidarité socialiste et secrétaire générale de la FGTB Bruxelles, Jean-Pascal Labille, le secrétaire général de Solidaris (mutualités socialistes), Noémie Van Erps, des Femmes Prévoyantes Socialistes, Thierry Bodson, secrétaire général de la FGTB, Sarah de Liamchine, codirectrice de PAC (Présence et Action Culturelles) et bien entendu Paul Magnette, le président du PS. On note également la présence de Conner Rousseau, le président de Vooruit (parti socialiste flamand) et dont la cote de popularité ne cesse de grandir en Flandre.
Les pouvoirs publics doivent prendre le contrôle de l'énergie, a demandé dimanche Paul Magnette. À ses yeux, la crise actuelle a démontré la faillite du modèle libéral et la nécessité d'une "planification écologique et sociale".
C'est un échec total : écologique, social et même économique. Il faut en tirer les leçons et confier à la puissance publique le contrôle de ce bien essentiel qu'est l'énergie
Le président des socialistes francophones a dressé un tableau sombre de la situation. "Nous ne sommes pas sûrs d'avoir assez d'énergie cet hiver. Les prix explosent. Les investissements sont à l'arrêt et certains pays sont obligés de relancer de vieilles centrales au charbon. C'est un échec total: écologique, social et même économique. Il faut en tirer les leçons et confier à la puissance publique le contrôle de ce bien essentiel qu'est l'énergie", a-t-il expliqué.