Inspiré de l’univers de Harry Potter, le quidditch a conquis une quarantaine de pays et il existe même la Fédération Belge de Quidditch. Mais cet ovni sportif à califourchon sur un bâton veut s’émanciper du célèbre sorcier pour devenir une discipline à part entière.
Dans les romans de J.K. Rowling, les joueurs virevoltent sur leurs balais pour lancer le "souafle" à travers des anneaux, éviter les "cognards" et attraper le "Vif d’or" pour mettre fin au match.
En 2005, des étudiants américains en ont créé une version pour les "moldus" (non-magiciens) soumis à la gravité, mélangeant des aspects du hand et du rugby mais aussi de jeux de cours d’école.
Peu à peu, la discipline s’est codifiée et structurée au sein de fédérations nationales et de championnats officiels. Chez nos voisins, la coupe de France s’est disputée le week-end dernier à Angers.
Certains ont découvert le sport lors d’échanges universitaires à l’étranger, d’autres à l’occasion de rassemblements de fans de Harry Potter, d’autres encore sont tombés par hasard sur un entraînement dans un parc…
Sur les terrains, les capes et les chapeaux de magiciens des premiers adeptes ont quasiment disparu, de même que les références au monde de la magie sur les maillots.