Avec son masque noir sur les yeux, son pelage gris et sa belle truffe noire, le raton laveur parait bien mignon !
Et pourtant ...
Ses origines
L’espèce a fait son entrée en Europe via le Land de Hesse (Allemagne) dans les années 1930, où elle a été introduite notamment pour le commerce de la fourrure. Plus tard, dans les années 1960, des soldats américains envoyés par l’OTAN, ont emmené leurs petits compagnons au sein des bases européennes. Ils ont été relâchés dans la nature et on établi leur domicile dans plusieurs pays d'Europe dont la Belgique. Présents principalement dans le sud et l’est du pays, ils se déplacent en suivant les cours d’eau.
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Sa morphologie :
Le raton laveur commun (Procyon lotor) est un petit mammifère qui appartient à la famille des Procyoninae et à l’Ordre des carnivores. A l’âge adulte, le raton laveur mâle peut mesurer jusqu’à 105 cm de long, queue incluse (elle mesure entre 20 et 40 cm selon les individus), pour un poids moyen de 9 kg. On aurait relevé un record chez un spécimen de 28 kg. Le poids du raton laveur atteint son maximum en automne, lorsque son corps a stocké suffisamment de graisse pour affronter l’hiver.
Il possède une épaisse fourrure gris-brun en hiver et moins fournie en été puisque cet animal mue au cours du printemps. Ses yeux sont entourés d’un masque noir. Une bande noire est également visible sur son nez, et le reste du visage est blanc. Il possède 5 doigts à chaque pieds et mains munis de griffes non rétractiles.
Son espérance de vie est de 5 ans mais certains individus peuvent vivre 14 ans.
Ses prédateurs :
En plus de l'homme, le chien domestique, le loup, le lynx et le renard sont ses prédateurs.
Son alimentation :
Omnivore, il mange à la fois des végétaux ou de petites proies sans jamais oublier de les laver, d’où son nom. Il vit principalement la nuit et son régime alimentaire très diversifié lui permet de se satisfaire aisément de toutes sortes d’aliments : baies, poissons, fruits à coque, mollusques, insectes, petits mammifères…
Il peut même aller jusqu’à tenter sa chance dans les poubelles, les jardins ou les écuelles des animaux domestiques. De nature curieuse et peu farouche, il s’approche volontiers des zones habitées, où sa population peut exceptionnellement monter jusqu’à 100 individus au kilomètre carré.
Un petit conseil bien utile :
Par précaution, fermez hermétiquement vos poubelles si vous suspectez la présence de ratons laveurs ; ils sont très agiles et capables d’ouvrir des contenants mal fermés. Et surtout, n’oubliez pas que même s’ils sont adorables et relativement sociables, il ne s’agit pas d’animaux domestiques ; ils peuvent se montrer agressifs s’ils se sentent menacés.
Un animal nuisible ?
Ces dernières années celui qu’on surnomme le bandit masqué est au centre des préoccupations des autorités wallonnes. Depuis quelques années, les acteurs de terrains observent de plus en plus la présence de ce rongeur d’origine exotique. A un point tel qu’il est considéré comme “envahissant”. Actuellement en Wallonie, il y a des dizaines de milliers de ratons dans la nature.
Plus d'infos sur le site biodiversité wallonie
