Si le logement est en grande partie une compétence régionale, les communes ont, elles aussi, au niveau local, la possibilité d'agir dans de nombreux domaines. À commencer par l'accueil de logements publics.
Pour le RBDH, il n'y en a pas assez. Ihlam Bensaïd, sa porte-parole, confirme : "Dans quasiment toutes les communes bruxelloises, il manque vraiment de logements publics, locatifs, à destination des ménages à revenu limité et donc, on appelle toutes les communes à participer à cet effort.’’
Pour les logements publics existants, le RBDH insiste sur le respect des règles relatives à leur attribution. C'est, dit-il, loin d'être toujours transparents dans les communes.
Le rassemblement réclame encore la tenue d'un inventaire des logements vides et insalubres. Et appelle les communes à utiliser les outils existants pour éventuellement les réquisitionner et les remettre en location.
Le RBDH attend des communes, en général, une politique claire et adaptée. "On estime qu’établir un plan communal du logement qui reprendrait les objectifs précis ainsi que les moyens de parvenir à les atteindre, en matière de logement pour la commune, c’est une étape importante. La mise en œuvre concrète de ce plan communal du logement devrait être prise en charge par un échevin du logement et effectivement, il n’y en a, pour le moment, pas dans toutes les communes " déclare Ihlam Bensaïd.
Le RBDH attend des engagements fermes des candidats aux élections. Et il compte bien les rappeler aux intéressés après le scrutin, si d'aventure, les promesses électorales peinaient à se concrétiser.
Pierre Vandenbulcke