"Ce jugement est avant tout un soulagement pour l’UCLouvain" : C’est la déclaration faite par le recteur de l’université, Vincent Blondel, ce mercredi après-midi !
Vincent Blondel a fait ce commentaire au lendemain du jugement (en appel) rendu par la cour du travail de Bruxelles, dans le dossier de la professeure Caroline Nieberding.
Pour rappel, en première instance, en octobre dernier, le tribunal du travail du Brabant wallon avait pourtant suivi les arguments de la prof de bio. Caroline Nieberding s’estimait victime de violence en raison de son genre, ainsi que de harcèlement au travail. Elle reprochait à l’UCLouvain, son employeur, un manque de réaction face aux faits qu’elle dénonçait.
En appel, la cour a donc blanchi l’UCLouvain. Pour le recteur Vincent Blondel, "Ce n’est pas une victoire ! C’est un soulagement de voir que la cour a tout de même donné raison à l’université dans un contexte qui est difficile ! Ce jugement reconnaît qu’il n’y a eu aucune forme de harcèlement, ni de violence au travail, mais plutôt un conflit interpersonnel comme il en existe beaucoup dans différents lieux de la société. C’est un conflit interpersonnel au sein d’une équipe de travail. Sur cette base-là, la cour estime que l’ensemble des demandes de la plaignante sont non fondées. La cour reconnaît aussi que l’université a pris les griefs de la plaignante très au sérieux et que l’université a mis en place toute une série de mesures importantes depuis de nombreux mois ; Des mesures à la fois appropriées et nécessaires pour tenter de résoudre ce conflit entre personnes".
Comme nous le précisions hier (cfr lien de l’article ci-dessous), le seul recours qui s’offre à ce stade à la professeure Caroline Nieberding, si elle le souhaite, est un pourvoi en cassation. Nous avons sollicité un commentaire de son conseil, ce mercredi, mais en vain.