Récupérer le verre, le traiter, le travailler et en faire des bouteilles neuves: si ce matériau est recyclable à l'infini, sa réutilisation reste gourmande en énergie, dont les industriels tentent de réduire la consommation.
Le défilé des camions-bennes est incessant: à raison de quatre par heure, ils déversent à grand fracas le verre jeté par les particuliers dans les conteneurs de récup'verre. "On reçoit 110.000 tonnes de verre brut par an", précise à l'AFP Sandra Cot, directrice générale de la société Briane Environnement.
"Il y environ 60 kg d'impuretés à la tonne: on enlève les bouchons, les étiquettes, le plastique", précise-t-elle, en arpentant les collines de déchets formées au fur et à mesure du ballet des camions, sur le site de traitement que son entreprise gère à Saint-Juéry, dans le Tarn.
Une fois les impuretés éliminées, des machines automatisées séparent le verre blanc du verre coloré pour constituer deux grands tas de calcin.
Il est ensuite transféré près de là, à la Verrerie ouvrière d'Albi (VOA) détenue par Verallia, troisième producteur mondial d'emballages en verre pour boissons et produits alimentaires.