Les larmes de Toma Nikiforov ont marqué l’élimination du judoka aux JO de Tokyo. Un échec difficile à accepter pour le dernier judoka belge au Japon. D’autant que le Bruxellois n’a pas réussi à prendre sa revanche sur les derniers Jeux, à Rio. Des huitièmes de finale auxquelles ses proches ont assisté derrière un écran de télévision, comme Alain De Greef, son parrain et premier entraîneur.
C’est à quelques heures du premier combat aux JO de Toma Nikiforov que nous rencontrons Alain De Greef au Royal Crossing Club de Schaerbeek, le Club de judo qui a vu grandir le judoka de 28 ans. À l’intérieur, dans la salle qui sert de cafétéria, les murs sont remplis de photos et d’articles de presse relatant les victoires des membres du Club. Toma apparaît sur une grande partie d’entre elles.
"Cette photo-là, c’est un de ses premiers résultats au niveau international. C’était aux Pays-Bas quand il était espoir. Il a gagné la Dutch Open, qui est une grosse compétition. Et là je crois que c’est le déclic, c’est à ce moment-là que s’est fait le déclic", raconte Alain.