A l'issue de cette procédure, un inspecteur de l'urbanisme a finalement tranché en faveur du projet, au motif que la stratégie de décarbonation industrielle du Royaume-Uni n'interdit pas l'utilisation de charbon dans la métallurgie, selon un document publié mercredi par le gouvernement.
Mais les opérations d'exploitation devront "viser la neutralité carbone" et la mine devra en outre "contribuer à l'emploi local et à l'économie au sens large", a encore fait valoir le gouvernement dans son communiqué.
L'ancien Premier ministre britannique Boris Johnson avait dit fin 2021 "ne pas être en faveur" de ce projet, mais avait ajouté que l'initiative d'enterrer ce projet ne lui appartenait pas, s'agissant d'une décision des autorités locales d'urbanisme.
Un torrent de critiques de la part des ONG
Situé sur la côte près de Whitehaven, le projet avait suscité un torrent de critiques d'ONG environnementales et de scientifiques, estimant que ce projet remettait en cause la crédibilité du gouvernement dans la lutte contre le changement climatique.
L'objectif pour la mine serait d'extraire environ 2,7 millions de tonnes par an, avec à la clé la création de 500 emplois, afin de fournir des aciéries au Royaume-Uni et en Europe.
Face à la crise énergétique, en particulier dans la foulée de l'invasion russe de l'Ukraine, le gouvernement britannique a par ailleurs demandé à trois énergéticiens pour maintenir ouvertes des centrales électriques à charbon cet hiver. Mais l'exécutif assure que son objectif de se passer totalement de ce combustible dans la production d'électricité d'ici à 2024 reste intact.