Une fois tous ces critères pris en compte, c’est le gobelet réutilisable qui gagne. Non pas parce qu’il émet moins de CO2 au moment de sa fabrication mais parce qu’il consomme moins de plastique à force d’être réutilisé grâce, par exemple, à un système de caution.
Il est d’autant plus écologique s’il est lavé sur place avec des énergies renouvelables. Et ce, qu’importe la taille de l’événement.
L’impact des gobelets sur un événement est extrêmement faible
Une mesure qui doit être remise dans son contexte selon notre expert. "L’impact des gobelets sur un événement est extrêmement faible. Ce n’est pas du tout un des éléments principaux émetteurs de CO2. C’est très loin derrière le transport (des participants, ndlr) et très loin derrière la consommation de nourriture."
Et de prendre l’exemple d’un festivalier. "Si vous consommez un litre de bière dans des gobelets, le contenant de représente que 8% des émissions de CO2. Le reste, 92% de l'empreinte carbone, est lié au contenu, la bière. Donc c’est important de réduire les émissions liées aux gobelets mais c’est encore plus important de travailler sur d’autres leviers." C’est ce que Tapio avait démontré pour Tomorowland par exemple.