En ce début d’année, la Fedito, la Fédération wallonne des institutions pour toxicomanes, tire la sonnette d’alarme.
Plusieurs centaines de personnes, adultes et jeunes, confrontées à une addiction, risquent bien de ne plus bénéficier d’un accompagnement. En cause, le sous-financement des 26 services ambulatoires assuétudes de Wallonie.
Depuis près de 15 ans, ceux-ci proposent un accompagnement psycho médico-social à des personnes souffrant d’une addiction, qu’il s’agisse de drogues illégales, d’alcool mais aussi de médicaments ou encore de jeu. Mais aujourd’hui, le bon fonctionnement de ces services est mis à mal. En cause, un mode de financement forfaitaire lié à un décret datant de 2009 qui ne répond plus aux besoins actuels. " Actuellement, pour les 26 services ambulatoires wallons, le budget est de 2. 300.000 euros par an et c’est peu quand on sait que ces services accueillent environ 10.000 personnes chaque année, les usagers et leurs proches. Parmi ces 10.000 personnes, beaucoup font l’objet d’un suivi pendant plusieurs années" explique Pascale Hensgens, Coordinatrice de projets au sein de la Fedito.
Ici on est respecté