Le Service général de renseignement et de sécurité (SGRS) en faisait trop dans le passé avec trop peu de personnel. Telle était l'une des conclusions tirées par la Défense après l'affaire Jürgen Conings qui avait mis en avant des manquements sérieux dans le chef du renseignement militaire. Sur cette base, le patron du service, le vice-amiral Wim Robberecht, a mis au point un plan d'action approuvé il y a peu par le Conseil national de sécurité (CNS) et présenté mercredi à huis-clos à la Chambre.
De Standaard et La Libre en ont rapporté jeudi quelques éléments de ce plan qu'avait annoncé la ministre de la Défense, Ludivine Dedonder.
"Si nous n'avons pas les moyens, nous collaborerons avec la Sûreté de l'État et la police, et surtout avec des partenaires internationaux", a expliqué Wim Robberecht.
Une concertation a également eu lieu avec le Collège des procureurs généraux.
Manque de personnel
Le service de renseignement travaillera en fonction de priorités évolutives et évitera de courir dans tous les sens. À la suite de l'affaire Conings, le Chef de la Défense (CHOD), Michel Hofman, n'avait pas caché qu'un des problèmes de ce service était d'avoir toujours accepté toutes les missions qu'on lui confiait alors qu'il n'avait pas le personnel pour les mener à bien.