En 2017, la Chambre approuvait un projet de loi visant à organiser la continuité du service dans les chemins de fer en cas de grève.
Un projet de loi porté par le ministre de la Mobilité de l’époque, François Bellot. Présent sur le plateau de "QR le débat" ce mercredi, l’actuel député au Parlement de Wallonie (MR) est revenu sur la genèse de ce service. "Les grèves ont souvent lieu dans les grands secteurs et sont souvent de grande ampleur", explique-t-il. "À la SNCB, une grève, c’était 2.000 ou 3.000 travailleurs cheminots qui ont empêché 800.000 personnes de se déplacer sur une journée. Quand la continuité du service est sortie, je disais que la liberté des uns de faire grève ne pouvait pas brimer la liberté des autres. La liberté de faire grève et de mettre un piquet devant les gares existe mais plus celle d’entraver dans le transport ferroviaire, mais la liberté des cheminots d’aller travailler permet de faire circuler des trains. Depuis l’entrée en vigueur du service garanti, il n’y a pas eu un seul jour d’interruption, à l’exception de certaines lignes."